Roquepertuse
Découvrez nos bières Roquepertuse avec fraîcheur et simplicité. BIO et locales, elles sont à partager en toute occasion. Les intolérants au gluten et ceux qui veulent se faire plaisir tout en restant sobre vont aussi en profiter.

Bières de proximité en circuit court
Il y a 2500 ans nos ancêtres brassaient leur bière à Roquepertuse un village celte qui se situait à 15 km d’Aix-en-Provence.
Brassée avec des céréales cultivées dans le sud de la France, nous sommes fiers de vous proposer des bières de terroir qui reflètent notre belle Provence. Les houblons que nous utilisons sont cultivés dans notre terroir français, notamment en Alsace ainsi que dans le sud de la France. Nos bières puisent ainsi leur identité à la fois dans le sol provençal et dans notre riche terroir français, avec pour objectif de produire en circuit court, zéro déchet et en limitant au maximum les intermédiaires. La richesse de notre agriculture s’exprime pleinement dans les produits que nous vous offrons.

Kölsch - Blonde

Alc : 5%
100% houblons français
100% malts locaux
Avec ses malts subtilement toastés et ses houblons floraux, cette bière blonde de style Kölsch, légère et désaltérante, possède un bel équilibre et une amertume douce.
En savoir
La ROQUEPERTUSE Blonde est une bière inspirée du style allemand Kölsch, brassée autour de Cologne. Sa singularité réside dans sa levure de type Ale qui produit une bière aux arômes fins proches des Lagers. Cela en fait une blonde croustillante aux subtiles notes houblonnées du Strisselspalt, le houblon noble français par excellence.
Altbier - Ambrée

Alc : 5,5%
100% houblons français
87% malts locaux
Cette bière ambrée à la texture moelleuse développe des arômes de caramel, de miel et de fruits secs. Sa finale sèche est accompagnée d’une amertume agréable et rafraîchissante.
En savoir
Pour la ROQUEPERTUSE Ambrée, nous avons choisi un style allemand peu connu qui a retenu toute notre attention : l’Altbier. Ce style mêle les arômes amers du houblon à la sucrosité des malts spéciaux pour en faire une bière ambrée tout en douceur. Elle est bien goûteuse et reste pour autant facile à boire. Elle dénote dans le paysage allemand par l’utilisation de levure de fermentation haute pour brasser cette bière. Et d’ailleurs, son nom Altbier, qui peut être traduit par « vieille bière », montre que ce style provient d’une tradition ancienne qui a réussi à perdurer dans un paysage brassicole de l’Est où les bières de fermentation basse sont très largement majoritaires.
Witbier - Blanche

Alc : 4,5%
100% houblons français
87% malts locaux
Bière de blé d’inspiration belge, la Blanche procure une sensation de fraîcheur où se mêlent les arômes briochés du blé, d’épices de coriandre et d’écorces d’orange.
En savoir
On a choisi ici un classique de la blanche, celle que tout le monde a en tête lorsque l’on évoque cette couleur. Une bière sans amertume, légère et fruitée. Nous avons nommée la Witbier ! Un bon pourcentage de blé donne son côté moelleux, aux arômes délicats de croûte de pain. Un peu d’avoine pour la douceur. Et surtout, pour ne pas déroger à la règle, de la coriandre et des écorces d’orange. Ce sont ces dernières qui donnent la douceur fruitée typique de cette bière blanche à la finale citronnée et acidulée.
French IPA

Alc : 5,5%
100% houblons français
100% malts locaux
Inspirée des IPA de la Côte Ouest des États-Unis et brassée avec des houblons de chez nous, la French IPA est désaltérante à l’amertume franche et résineuse avec des notes d’agrumes et de fruits.
En savoir
Les IPA ont une histoire qui remonte à la colonisation britannique des Indes. Ces bières très houblonnées étaient faites pour supporter les trajets des navires marchands pendant des mois dans des conditions extrêmes. Ainsi, les colons des Indes pouvaient retrouver les saveurs des bières de leur pays et boire avec nostalgie à leur patrie.
Cependant, ce style a failli tomber dans l’oubli, étant destiné à un marché spécifique qui a pris fin avec l’ère industrielle et la fin de la colonisation.
Lorsque nous parlons d’IPA à l’heure actuelle, nous avons plutôt en tête les IPA américaines. Ce sont ces derniers qui ont profondément renouvelé le style en proposant des bières houblonnées inspirées des IPA anglaises et brassées avec des houblons américains aux arômes explosifs d’agrumes, de fruits exotiques, de fleurs…
Notre ROQUEPERTUSE French IPA, directement inspirée des premières IPA Américaines brassées sur la Côte Ouest, en reprend les codes tout en se démarquant par son houblonnage exclusif avec des houblons de notre terroir français. Côté céréale, des notes légèrement miellées sur des arômes houblonnés herbacés et d’agrumes. La finale résineuse et sèche fait de cette bière l’équilibre délicat entre une explosion de saveurs et une sensation désaltérante.
Gose Kiwi - Timut

Alc : 4,5%
100% houblons français
100% malts locaux
La Gose Kiwi Timut offre un bel accord entre minéralité et acidité. C’est une bière rafraîchissante aux arômes de kiwi et pamplemousse (Timut) sur des notes citronnées et iodées.
En savoir
L’idée de cette bière m’est venue en janvier lors de la pleine saison des kiwis. J’avais envie de travailler un fruit produit localement. La rencontre avec Local en Bocal, une entreprise proche de chez moi transformant les fruits et légumes biologiques hors calibre, m’a décidé. Ils m’ont ainsi transformé les kiwis déclassés en purée de fruit pour leur ajout dans la bière.
Le style Gose m’a paru évident car le kiwi a une belle acidité différente des agrumes que l’on retrouve plus classiquement. Ainsi, l’acidité du kiwi se marie bien avec l’acidité de la bière. Le Timut, avec ses goûts de pamplemousse, donne de la plénitude à l’ensemble.
Voici donc une bière 100 % locale, autant par ses ingrédients que son lien avec les acteurs économiques locaux. C’est véritablement le symbole de ce que représente notre gamme ROQUEPERTUSE. Des rencontres humaines et des valeurs partagées de développement durable en circuit court.
IPA - Sans alcool

Alc : 0,5%
100% houblons français
100% malts locaux
La IPA sans alcool est une bière offrant une belle fraîcheur en bouche avec ses arômes herbacés et citronnés. Son amertume légèrement résineuse la rend particulièrement désaltérante.
En savoir
Cette bière sans alcool est produite de manière naturelle à partir de levures sélectionnées pour une fermentation courte. Elle ne passe donc pas par un processus de désalcoolisation, et garde ainsi tout son potentiel aromatique. Les houblons biologiques alsaciens Mistral et Elixir sont ajoutés à cette bière IPA sans alcool en houblonnages tardifs et à cru. Cela leur permettant ainsi d’exprimer leur plein potentiel.
Cuvée d'hiver

Alc : 7,8%
100% houblons français
83% malts locaux
La Cuvée d’hiver est une ambrée épicée aux saveurs expressives. Les notes torréfiées des malts s’harmonisent aux arômes d’oranges, de cannelle et de poivre noir macérés dans du rhum. Une bière suave et réchauffante avec ses 7,8 % d’alcool.
En savoir
La ROQUEPERTUSE Cuvée d’hiver est une ambrée épicée aux saveurs expressives. Les notes torréfiées des malts s’harmonisent aux arômes d’oranges, de cannelle et de poivre noir macérés dans du rhum. Une bière suave et réchauffante avec ses 7,8 % d’alcool.
Cette bière ambrée brassée pour la période des fêtes de Noël cherche à reprendre les codes du style (ambrée, épicée et alcoolisée) tout en proposant une version moderne et typée.
La base maltée est inspirée des Dubbel belges. Cela donne une bière ambrée aux arômes maltés de miel et caramel, douce et sans amertume.
Les épices n’ont pas été ajoutées lors de l’ébullition comme c’est traditionnellement le cas. Elles ont été macérées dans du rhum, ce qui donne des arômes vifs et expressifs bien équilibrés avec la robe de la bière.
Roquepertuse est, pour nous brasseurs, un site exceptionnel. Il nous en apprend davantage sur l’histoire de la bière dans notre région et nous montre que les techniques de nos ancêtres pour brasser leur bière étaient très semblables aux nôtres… 2500 ans plus tard.
Son histoire et sa situation géographique
Roquepertuse était un village celte occupé dès la seconde moitié du Ve siècle avant J.-C. Il fut détruit lors d’une attaque en 175 de notre ère. Le village se situait à 15 km à l’ouest de l’actuel Aix-en-Provence et à 7 km à l’est de l’étang de Berre. À cette époque, Massilia (actuellement Marseille) était une enclave grecque très prospère. Le bassin de l’étang de Berre était densément peuplé, avec des villages (oppida) comme celui de Roquepertuse, situés dans les environs. On peut notamment citer : l’oppidum de Saint-Blaise (Saint-Mitre-les-Remparts), l’oppidum de Constantine (Lançon-de-Provence), et l’oppidum de Pierredon (Éguilles). Leur capitale était l’oppidum d’Entremont, situé au-dessus de l’actuel Aix-en-Provence.
Les preuves
Lors de fouilles, des céréales ont été découvertes, datant de la première occupation du site vers 450 avant J.-C. Cette découverte est majeure : 90 % des céréales étaient maltées. La grande majorité était de l’orge, et la germination avait été interrompue de façon optimale. Cela montre que l’orge, déjà cultivée à l’époque, était utilisée pour le brassage, comme c’est encore le cas aujourd’hui. Pour brasser de la bière, on utilise des céréales germées et séchées. Ce processus permet aux enzymes du grain de se développer et de transformer, lors du brassage, l’amidon en sucres fermentescibles. Ces sucres sont ensuite transformés en alcool pendant la fermentation. Les céréales retrouvées à Roquepertuse, situées à moins de deux mètres d’un four de séchage, remplissaient toutes les conditions nécessaires au brassage. Il est donc très probable qu’elles aient été destinées à cet usage.
Les sites semblables en France
Il n’existe en France que deux autres sites où des céréales anciennes ont été retrouvées. Contrairement à celles de Roquepertuse, ces céréales n’étaient pas maltées. Même s’il est probable que de la bière y ait été brassée, seul Roquepertuse apporte des preuves aussi solides du brassage en Gaule. Les textes antiques n’évoquent la bière en Gaule qu’à partir du Ier siècle de notre ère, dans un témoignage de Pline l’Ancien. Les preuves matérielles découvertes à Roquepertuse sont donc essentielles pour mieux comprendre l’histoire de la bière à l’âge du fer.
La technique
Roquepertuse montre que le brassage de la bière était une activité domestique. Les bières étaient fabriquées avec des techniques proches de celles que nous utilisons aujourd’hui. Chaque foyer pouvait brasser sa propre bière simplement. Il fallait seulement de l’eau, du grain, un pot pour faire tremper le grain, une dalle pour faire germer et sécher, un four pour le touraillage, de quoi broyer le malt, et des pots pour le brassage et la fermentation. Tout cela était facile à se procurer ou à fabriquer. De nos jours, il est encore possible de brasser chez soi avec peu de moyens : des casseroles en inox, quelques ustensiles, un concasseur et des seaux de fermentation suffisent.
Comment la bière était-elle consommée ?
Nous ne savons pas avec certitude comment la bière était consommée à cette époque. Était-elle réservée à des rituels ? Était-elle une boisson courante ? Aujourd’hui, la bière est vue comme une boisson populaire et abordable. Mais à l’époque, sa fabrication nécessitait beaucoup de travail : culture, récolte, maltage… Il est donc probable qu’elle avait une grande valeur. On sait aussi que le vin était présent à Roquepertuse, notamment grâce aux échanges avec les Grecs, qui l’avaient introduit en Gaule. Peut-être même cultivait-on la vigne sur place.
Conclusion
Il y a 2500 ans, la bière et le vin étaient déjà consommés en Gaule. Le site de Roquepertuse nous aide à mieux comprendre l’histoire de la bière et les méthodes de brassage anciennes, qui étaient étonnamment proches de celles d’aujourd’hui. Nous ignorons encore à quoi ressemblaient ces bières : quelles étaient leurs saveurs, textures ou couleurs ? Étaient-elles acides, amères, sucrées ? Utilisaient-ils des plantes ou des épices ? Cela nous laisse imaginer la richesse de la bière gauloise. Le brassage reste aujourd’hui un art ouvert à l’innovation. Les recettes peuvent évoluer à l’infini, en fonction des ingrédients, des traditions, des cultures et des goûts de chacun.
Référence : Never Mind the Bottle. Archaeobotanical Evidence of Beer-brewing in Mediterranean France and the Consumption of Alcoholic Beverages During the 5th Century BC,Human Ecology, Laurent Bouby & Philippe Boissinot & Philippe Marinval,
Le four de Roquepertuse
Les grains ont été retrouvés à moins de deux mètres d’un four domestique. Ce four était conçu pour produire de l’air chaud circulant entre les grains sans les brûler, ce qui permettait de préserver les enzymes. Un four similaire est visible à Martigues, dans la Vitrine Archéologique de l’Île, place Maritima.


Photo du four, photo des fragments du four

Pourquoi "Roquepertuse" ?
Vous vous demandez sûrement quelle est la signification de notre logo ?
Sur le site archéologique de Roquepertuse à été retrouvé une sculpture Bicéphale, composée de deux têtes accolées. La sculpture est très belle et nous avons tout de suite été sous le charme, d’où l’idée de partir de ces têtes pour imaginer notre logo et symboliser nos valeurs. Ainsi la référence au bicéphale nous rappelle le lieu et son histoire, mais surtout notre ancrage dans une démarche de proximité, de circuit court et d’économie circulaire. Les têtes nous invitent à la fête et à la convivialité car il faut être au moins deux pour partager un bon moment. La touche tribale du logo est un clin d’oeil aux ingrédients que nous utilisons, locaux et rustique ainsi qu’à notre conscience du faire dans une démarche humaine du produit.
Vous pouvez retrouver le bicéphale au Musée d’Histoire de Marseille, au Centre Bourse. Vous pouvez également admirer sa reproduction a la Tour Musée de Velaux consacrée au site archéologique de Roquepertuse.

